Marishi ten, divinité bouddhiste associée à la guerre mais aussi la justice est au bas d’un kakemono au centre même du kamiza du Shin bukan, à shimofukuda (dojo de Otake Risuke Shihan).
Elle était d’ailleurs la divinité protectrice de la famille du fondateur Iizasa Choisai. Mais sa situation centrale n’est pas ici sans nous rappeler, en tant qu’émanation de Dainichi Nyorai (Vairocana), image même de l’absolu dans la secte Shingon, l’attachement de l’école à l’enseignement Mikkyo dispensé par cette branche bouddhiste dont le premier moine fut Kukai.
Marishi TenMarishi TenElle est souvent associée à l’étoile polaire. Il est souvent signifié qu’elle aurait les pouvoirs de la mère créatrice.
Elle est aussi le symbole de la vision intuitive, de l’insaisissable, et ce dernier caractère en fait une déesse chantée par les samouraïs au lever du soleil, avant la bataille. Elle était en effet censée pouvoir rendre invisible le guerrier et confondre ainsi l’ennemi en l’empêchant de voir.
Elle est souvent représentée sous un aspect masculin. Le sanglier, sa monture, serait pourtant un indice de sa féminité.
Elle peut aussi porter le nom de Teki-ichi-bai okami.
