Ecole bouddhiste fondée au Japon au huitième siècle par le moine KUKAI (空海) qui a reçu le titre de grand instructeur de la loi (Kobo Daishi -弘法大師).
Le moine Kukai, était un enfant surdoué qui s’imprégna et apprit rapidement les fondements du bouddhisme déjà dans son pays natal à Shikoku où se trouvait déjà une tradition de chamanisme reconnue. Il reçut une bourse d’étude et se rendit à Chang’an, capitale de la chine en 804 ; il avait 31 ans. Aussitôt il a été pris en charge par le grand maître KEIKA (恵果阿闍梨) de l’ésotérique Shingon et reçut donc auprès de lui tout le « savoir-faire » du Shingon Mikkyo. Il ne resta que deux années en Chine et lorsqu’il rentra au Japon il devint Maître suprème du Bouddhisme et aussi architecte en chef de l’immense complexe religieux-culturel KOYA- SAN (高野山).Drop of WaterKOBO – DAISHI (弘法大師) résonne encore de nos jours aux oreilles de tous les japonais, tel immortel saint des saints, et un grand nombre encore de pèlerins suivent ce chemin en 48 étapes en l’île de Shikoku, cela dans un esprit similaire à ceux qui suivent le chemin de Saint Jacques en Europe.
Shingon veut dire « parole vraie ». La voie est celle d’une purification du cœur de ses passions parasites, en développant au plus modestie, simplicité, pureté, concentration.
Peurs et désirs laissés de coté l’action devrait s’avérer plus spontanée et aussi plus créative. Les passions, sources d’égarement, pourraient être sublimées en une énergie qui en arriverait à dissoudre « le moi » dans l’univers « comme une goutte d’eau se dissout dans l’océan ».
